Beaucoup se demandent si RosettaCNC ne peut être acheté que par ceux qui ont un numéro de TVA ou s’il est possible pour un amateur d’avoir un devis et d’acheter le produit car il n’y a pas de boutique directe en ligne sur le site Web du fabricant.
La réponse est OUI, tout le monde peut acheter une carte RosettaCNC.
Il est assez logique d’utiliser au moins 2 sondes différentes avec une machine CNC. L’une pour la hauteur de Z, voire le point 0 des coordonnées de travail avec une sonde XYZ (ou une sonde 3 D), l’autre pour mesurer la longueur d’outil, plus exactement la différence de longueur (sonde TLO).
Seulement, si on bascule de l’une à autre grâce à un interrupteur, on court le risque d’un oubli, avec les risques liés d’endommager la sonde où l’outil.
La solution passe donc par l’utilisation, dans la macro, d’un G-Code, qui va envoyer un signal à un relais, basculant le circuit d’une sonde vers l’autre. Il faut donc définir une sonde « défaut », qui sera toujours active, l’autre n’étant active qu’à la suite de la commande spécifique.
G-Code à utiliser
Le manuel RosettaCNC concernant le G-Code indique qu’on peut utiliser M62 Pn , où n est le numéro du UO (User Output) terminaux CN7 (et CN4) pour activer un signal. Le G-Code M63 Pn sera utilisé pour désactiver le même signal. Voir page 4 du manuel de G-Code
Comme ces sorties ne sont pas utilisées, on peut se servir de OU4, 5, 6, 7 ou 8 sur le connecteur CN7. (Le terminal physique est +1. OU4 = Pin 5). Voir page 31 du manuel de la carte A.
Sonde par défaut.
Comme la sonde TLO est normalement utilisée plusieurs fois dans un même usinage, il semble logique qu’elle soit la sonde par défaut. C’est donc la macro destinée à l’autre sonde qui activera le relais.
Vous avez une machine CNC, et vous utilisez Fusion 360 pour concevoir vos pièces. Le truc, c’est que les 2, séparément, marchent très bien (enfin, j’espère pour vous 😆 ) La où les choses se compliquent un peu, c’est au moment où il faut utiliser l’atelier Manufacture de Fusion 360 pour sélectionner les chemins d’outils usinant votre pièce, puis générer le GCode à envoyer à votre machine.
Nous n’allons pas non plus parler de post-processeur spécifique, mais utiliser celui pour GRBL comme exemple. GRBL est un peu le plus petit dénominateur commun, en termes de capacités à interpréter le GCode, puisqu’il tourne sur un Arduino 8 bits. Si vous ne trouvez pas de post-processeur correspondant mieux à votre machine, essayez GRBL, il y a de fortes chances que ça fonctionne.
2D, 3D, qui, que, quoi?
Une des question qui revient le plus souvent lorsqu’on débute en fraisage CNC porte sur la différence, dans Manufacture, entre les opérations 2D et 3D.
Pour une machine “classique”, avec les axes X, Y et Z, la différence tient au fait que, lors des opérations 3D l’axe Z peut varier pour une MÊME passe, alors que pour les opérations 2D, Z va être constant sur toute la passe.
Cette différenciation est un peu “caricaturale”, puisqu’il y a (comme toujours), des exceptions. On peut bien sûr, selon la pièce, combiner des opérations 2D et 3D pour un même usinage.
Nous reviendrons en détail sur ces différentes opérations, mais on va commencer par le commencement, c’est à dire la préparation du travail à effectuer sur notre pièce de matériau brut.
Fusion 360 appelle ça “Setup”. Il peut y en avoir plusieurs pour une même pièce, notamment si on doit la retourner, mais les principes décrits vont s’appliquer pour tous vos setups.
Drilling (perçage) fera l’objet d’un autre article.
Setup et Stock
-1- Stock
La première chose à faire (de mon point de vue), même si les onglets ne sont pas dans cet ordre, est de déterminer les dimensions de la pièce de matériau brut que vous allez usiner. Le terme utilisé par Fusion est “stock”, et c’est donc cet onglet que nous allons examiner en détails. Lire la suite »Stratégies d’Usinage 2D et 3D dans Fusion 360 Manufacture. 1ère partie.